Auteur
Coline TRICOT | Dernière modification 3/06/2025 par ColineElisabeth
Precious plastic, Plastique, recyclage, oiseaux, LPO, ecoute, rennes, Bois, pigeon, corneille, goélands Focalisation_Capture_d_e_cran_2025-06-02_a_14.50.06.png Creation
Dans un contexte urbain où la cohabitation entre l’homme et la faune sauvage devient de plus en plus conflictuelle, certains oiseaux, comme les pigeons, les corneilles ou les goélands, sont trop souvent relégués au rang de « nuisibles ».
Le projet Focalisation cherche à déconstruire cette perception en rétablissant un dialogue sensible entre les humains et ces espèces marginalisées.
Par une approche à la fois artistique, éthique et écologique, il invite à repenser notre rapport au vivant, à écouter ce que ces oiseaux nous racontent de nos propres modes d’habiter et à imaginer de nouvelles formes de cohabitation.
Une fois le tutoriel prérequis réaliser, nous allons passer à la découpe.
Pour réaliser les découpes, on utilise une scie cloche permettant d’obtenir des cercles nets et réguliers. On commence par découper un cercle de 13 cm de diamètre dans une plaque de couleur bleue. Ensuite, on réalise deux cercles de 8 cm de diamètre dans une plaque rouge, puis deux cercles de 6 cm de diamètre dans une plaque noire.
Une fois les cercles découpés, on procède à leur assemblage par collage en superposition. On commence par coller un petit cercle noir (6 cm), puis on ajoute par-dessus un cercle moyen rouge (8 cm), suivi du grand cercle bleu (13 cm). Ensuite, on répète la superposition avec un deuxième cercle rouge (8 cm), et pour finir, un second cercle noir (6 cm). L'ensemble ainsi collé forme un motif d'œil, visible des deux côtés, recto et verso, grâce à la symétrie des éléments.
Pour assurer un collage solide et uniforme de l’ensemble, on utilise une presse à vis. Celle-ci permet de maintenir tous les éléments bien serrés entre eux pendant le temps de séchage de la colle. Cette pression constante garantit une bonne adhérence entre chaque couche
Pour réaliser le système d’accroche de l’objet (voir lien 2), on commence par découper trois morceaux de bois dans un tasseau d’environ 2 cm de largeur et 4,5 cm de hauteur, à l’aide d’une scie à dos. La première pièce, longue de 15 cm, est coupée en biais à 45°. Une seconde pièce, de 10 cm, est également découpée en biseau, tandis que la troisième, aussi de 10 cm, reste droite. Ces éléments serviront à constituer la structure de fixation de l'œil, les coupes en biais permettant un emboîtement solide et discret.
Une fois les morceaux de bois découpés, on passe à la préparation de la pièce de 15 cm. À l’aide d’une perceuse préalablement scotché pour avoir la hauteur de trou nécessaire, on réalise quatre trous alignés sur l’un des côtés de cette pièce, espacés de 2 cm chacun. Ces trous permettront de fixer solidement la pièce aux autres éléments en bois. Ensuite, on perce un seul trou de l’autre côté de la pièce : il servira d’amorce pour la vis qui assurera le maintien final de l’ensemble.
Après avoir percé le trou, on utilise une fraise conique pour le chanfreiner, facilitant ainsi l’insertion de la tige métallique
Ensuite, un cinquième trou est percé sur l’autre face : il servira d’amorce pour la tige métallique qui assurera le maintien final de l’ensemble. De la meme façon on utilise une fraise conique pour le chanfreiner, facilitant ainsi l’insertion de la tige métallique
On poursuit en découpant grâce a une scie à métaux une tige métallique noire à une longueur de 10 cm. Cette tige viendra participer au mécanisme d’assemblage.
On intègre la tige métallique dans le morceaux de bois de 10cm, en veillant à ce qu’elle s'ajuste parfaitement dans le trou préparé. Pour garantir que la tige reste bien en place et ne bouge pas, on applique également de la colle à bois autour de la tige, une fois insérée dans le trou. La colle assurera une fixation solide et permanente, évitant tout mouvement indésirable de la tige dans le bois, et renforçant la stabilité de l’ensemble. Laisser sécher le tout pour garantir une adhérence optimale.
On réalise ensuite un trou incliné à 45° afin de fixer ensemble les deux pièces de bois découpées en biseau, de manière à former un angle droit parfait avec des finitions soignées. Après avoir percé le trou, on utilise une fraise conique à chanfreiner, ce qui permet d'encastrer proprement la tête de vis. Avant de visser, on applique de la colle à bois entre les deux surfaces en contact afin de renforcer la fixation. On termine en insérant la vis pour maintenir solidement l’ensemble.
Pour des finitions plus soignées, on vient ensuite recouvrir les têtes de vis avec de la pâte à bois d’une couleur proche de celle du support. Une fois appliquée, on laisse sécher la pâte avant d’éventuellement poncer légèrement pour uniformiser la surface.
On passe ensuite à la teinture du bois en noir, afin de rendre le système d’accroche le plus discret possible à côté de l’objet suspendu. Le noir a été choisi car il ne reflète pas la lumière, ce qui permet de minimiser sa visibilité.
On réalise ensuite deux nouveaux trous dans la pièce de bois de 10 cm (celle restée droite), afin de permettre l’accrochage du ressort. Comme précédemment, on fraise l’un des côtés
Le ressort est fixé à l’aide de deux tiges métalliques insérées dans les trous prévus à cet effet. On y réalise des nœuds, que l’on serre à l’arrière avant de les couper à ras.
Pour parfaire le travail, on applique de la pâte à bois afin de combler les trous. Puis on vient la poncer après séchage pour un rendu lisse.
On retire les deux barres d’une attache à dessin, puis on perce un trou au centre avant de la fixer sur le morceau de 15 cm à l’aide d’une vis.
On termine en appliquant une dernière couche de peinture noire sur l’attache afin d’obtenir un rendu le plus homogène possible.
Pour des raisons à la fois esthétiques et écologiques, nous souhaitons que le flyer (voir liens 1) distribué soit imprimé en risographie. Cette technique d’impression offre un rendu graphique unique, avec des couleurs vibrantes et un grain particulier, tout en étant plus respectueuse de l’environnement. En effet, la risographie utilise moins d’encre et d’énergie que les méthodes d’impression traditionnelles, et ses encres à base de soja sont moins polluantes.
Une fois tout ce travail préliminaire réalisé, écoutez attentive des oiseaux aux différents sites. Il ne manque plus que leur curiosité pour qu’ils se manifestent ;)
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