Author Boris Beaulant | Last edit 9/12/2019 by Clementflipo
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Une fois les chants inclinés parfaitement ajustés, je peux mettre à longueur chaque pièce. Une nouvelle fois, l'important étant d'avoir précisément la même longueur sur toutes les pièces de même nature.
Je commence donc par couper un côté sur toutes les pièces. Puis à l'aide d'une butée (petite planchette) placée le long de la règle de ma scie, je vais placer chaque pièce pour découper l'autre extrémité. La butée de la règle n'étant pas utilisable ici à cause de la courbure.
Cette étape pourrait être faite après le tenonage. Mais dans un sens, autant limiter la matière à retirer avec la toupie. Je découpe donc à la scie à ruban à 1mm à l'extérieur de mon trait.
Le trait de crayon a été tracé en plaçant chaque pièce dans son gabarit de chantournage respectif. Ainsi la courbure sera précisément celle qui sera faite par le calibreur hélicoïdal.
La précision de cette étape est également importante pour la qualité des assemblages. Le tout étant de bien régler les outils.
Je profite que la toupie est réglée pour tenonner également les pièces droites (ici les pieds) possédants les mêmes dimensions de tenon.
Je replace chaque pièce dans son gabarit respectif et je la maintiens à l'aide de sauterelles.
Jusqu'ici, je vissais les sauterelles directement dans la planche du gabarit. Sauf que d'une part, la solidité est moyenne du fait de la faible épaisseur de la planche et d'autre part, ça impose un usage presque unique. L'idée ici étant de pouvoir réutiliser mes gabarits. J'ai donc fixé mes sauterelles sur des planchettes. Ces planchettes seront fixées à la planche du gabarit à l'aide de boulons à tête conique et écrous papillons. J'ai aussi réalisé plusieurs autres planchettes d'épaisseur variées pour ajuster la hauteur en les intercalant et rendre le tout évolutif. Ainsi la planche de mon gabarit n'est percée que de quelques trous traversants.
Après une rectification des courbures convexes à la scie à ruban comme je l'ai fait pour les courbures concaves. Place au chantournage.
Le mortaisage sera tantôt sur la courbure concave (traverses hautes) et tantôt sur le courbure convexe (patins). Dans le cas de la courbure convexe, j'ai été obligé de placer une petite cale sous la pièce dans la mortaiseuse à bédane pour que la mortaise reste perpendiculaire.
Le dossier ne présente pas de difficulté majeure. Il se compose de 5 petites traverses qui seront légèrement creusées pour un meilleur confort du dos. Pour ne pas refaire de gabarit, j'ai repris la courbure concave des patins. Le dossier étant réversible, ce petit galbe sera exécuté sur deux côtés
Le collage est toujours une partie délicate, puisque que l'on a pas le droit à l'erreur. Ici, il va être exécuté en plusieurs étapes.
Collage de l'assise Ce collage sera effectué en deux temps.Collage des barreaux
Assemblage avec les pieds
Dans le but d'assouplir le balancement. J'ai collé une bande de liège sous chaque patin. En plus il va protéger la bois des petits graviers qui pourraient être sur le sol. Par contre, attention à la le trainer sur un béton pas trop lissé !
Une fois un finition à l'huile blanche passée en deux couches sur l'assise et le dossier, je peux assembler les deux parties.
Seuls deux boulons avec écrou freiné viendrons associer le dossier à l'assise pour garder le dossier inclinable d'un côté ou de l'autre
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