Encyclopédie:Plâtrier-plaquiste

Spécialiste des travaux de finition, le plâtrier-plaquiste monte les cloisons intérieures des bâtiments et applique les enduits sur les murs et plafonds. C’est une profession très physique qui nécessite le transport de charges lourdes et impose un travail dans des positions fatigantes. '

Sommaire

1 Le spécialiste de l’aménagement intérieur
2 Le plâtrier traditionnel : une activité pénible
3 Les plaques de plâtre s’imposent
4 Des spécialités « artistiques »
5 La formation
6 Liens intéressants

Le spécialiste de l’aménagement intérieur

Le plâtrier-plaquiste intervient une fois que le gros œuvre est achevé. C’est à lui que revient la tâche de monter les cloisons intérieures et, donc, de créer les pièces. Il entre en action après le passage des plombiers, électriciens et des menuisiers. Il habille les portes et fenêtres, cache les conduites d’eau et le réseau électrique en les incluant dans les murs. Il érige les cloisons, enduit les plafonds et les prépare à recevoir la peinture ou le revêtement mural.

Le plâtrier traditionnel : une activité pénible

Jusqu’à la généralisation des cloisons préfabriquées, le plâtrier-briqueteur montait les murs intérieurs en briques. Si cette activité traditionnelle persiste, elle a tendance à se ralentir. Une fois les cloisons montées, il enduit murs et plafonds de plâtre : la préparation du mélange plâtre/eau dans une gâche exige une parfaite connaissance de la technique (respect des proportions, pas de mélange, temps de repos…). L’application du plâtre et son lissage se fait à l’aide d’une taloche. Cette activité de plâtrier-briqueteur est physiquement pénible (charges lourdes, poussière de plâtre, froid, position de travail inconfortable les bras souvent en l’air…). Elle est peu à peu remplacée par l’activité de plâtrier-plaquiste.

Les plaques de plâtre s’imposent

Inventées aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle, les plaques de plâtres ne commencent à être utilisées en France qu’au cours des années 1950. Matériau économique et facile d’emploi, il s’impose aujourd’hui dans la majorité des constructions neuves et sur les chantiers de rénovation. Il s’agit de cloisons préfabriquées en usine qui renferment, entre deux plaques de plâtre, un isolant. Leur assemblage se fait le plus souvent à l’aide de rails métalliques fixés au sol et au plafond. Pour le doublage des murs porteurs, des plaques de plâtre type BA13 sont collées. La pose de plaques de plâtre a supplanté le montage de cloisons en briques traditionnelles. Le plâtrier est désormais appelé plaquiste ou, plus rarement, alibasteur.

Des spécialités « artistiques »

Il existe trois métiers artistiques liés à la profession de plâtrier.

Le staffeur:

ce plâtrier est spécialisé dans la création et la pose d’ornements en plâtre, de moulures, de rosaces.

Le stucateur:

entre le plâtrier et le peintre, le stucateur créé et applique des enduits colorés appelés stucs et qui imitent le marbre, la pierre…

Le gypsier:

il réalise des ouvrages décoratifs en gypse, un mélange de plâtre et de chaux.

La formation

Après la classe de 3ème, le CAP de plâtrier-plaquiste se prépare en 2 ans. Il peut être complété par le BP plâtrerie et plaques ou par une spécialisation (CAP staffeur ornemaniste). Il existe aussi un BTS aménagement-finition accessible après le bac.