Le terme « gravure » regroupe plusieurs activités distinctes et complémentaires. Longtemps, les techniques de gravure sur bois ou sur métal ont servi dans le domaine de l’impression. Parallèlement, la gravure est un art ancestral qui se décline aujourd’hui sous forme de loisir créatif fédérateur.
L’homme grave des motifs ou des lettres sur de la pierre, du métal, du bois ou du verre depuis des siècles. Longtemps cependant, la gravure a été associée au concept de reproduction d’une forme à partir d’une matrice (un moule creux ou en relief). C’est notamment le principe de la xylographie - puis de l’estampage - apparu au 7e siècle en Chine ; ce procédé permettait de reproduire une image sur du papier ou du tissu à partir d’un moule en bois trempé dans un liquide coloré. L’imprimerie inventée par l’Allemand Johannes Gutenberg (1400-1468) au 15e siècle s’en inspire. Autant de techniques moins onéreuses, plus rapides et plus fiables que le laborieux travail à la main des copistes… Avec le temps, cet artisanat s’est développé et décliné sous d’autres formes. Aujourd’hui, la gravure est un loisir créatif extrêmement populaire.
La gravure sur bois (ou xylogravure) et la xylographie (autrement dit « l’écriture sur bois ») sont des techniques ancestrales. Dessins et textes sont gravés au choix sur une planche dite de « bois de fil » (coupe longitudinale) ou de « bois debout » (coupe transversale). Le résultat dépend autant de l’essence de bois choisi (le buis est le meilleur des bois pour la gravure, par exemple) que des outils (burin, outil à bout tranchant et courbe baptisé gouge, stylo graveur, fraise à graver) et de l’habileté du graveur.
À savoir : la pyrogravure est une variante de la gravure qui consiste à graver sur du bois, du verre, du cuir… en le brûlant ; la brûlure (obtenue à l’aide d’outils mécaniques, ou tout simplement du soleil filtré par un du verre) modifie la couleur du support et le creuse.
Certes plus récente que la gravure sur bois, la gravure sur verre (ainsi que la gravure sur cristal et sur céramique) se pratique cependant depuis des décennies. Malgré sa fragilité, le verre (obtenu par fusion d'un sable siliceux avec du carbonate de sodium ou de potassium) peut être travaillé de multiples façons ; les passionnés le gravent, le polissent et le peignent. Un « diamant à main » (en métal) couplé à un porte-diamant, une lime à base de carbure de silicium (matière abrasive), un stylet abrasif ou encore de la crème à graver ou à dépolir font partie des outils indispensables pour façonner la matière à son idée.
Égyptiens, Grecs, Romains et Gaulois gravaient leurs armes, leurs bijoux, leur monnaie… Sur du cuivre, du bronze, de l’or, de l’argent ou de l’acier, l’homme privilégie la technique dite « de la taille douce » (qui consiste à creuser le support pour lui donner du relief) depuis l’avènement des premières civilisations. Ses outils de prédilection : le burin, le brunissoir (l’outil de l’orfèvre et du doreur servant à polir un métal par frottement), la pointe sèche, le couteau, le berceau (affuteur), etc. que complètent désormais des appareils plus sophistiqués comme le stylo graveur électronique.
À savoir : la méthode de « l’eau-forte » permet de graver sur une plaque métallique à l’aide d’un « mordant chimique », c’est-à-dire d’un acide ; l’artiste qui procède ainsi est un aquafortiste.
http://www.homejardin-loisirs.com/verre_gravure_fiche_technique/comment_reussir_quand_utiliser.html
http://www.afairesoimeme.com/blog/fiche-conseil-pour-graver-le-verre/
http://www.bluemarguerite.com/Loisirs-creatifs/techniques-724-gravure-sur-verre.deco
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