(Source Wikipedia)
Un échafaudage est une construction temporaire constituée de ponts, de passerelles ou de plates-formes soutenus par une charpente en bois, en acier ou en aluminium. Il est destiné à permettre l'accès des artisans du matériel en tous points d'un bâtiment à édifier ou à réparer.
Il est décomposé en trois catégories distinctes : fixe, suspendu ou roulant.
Les échafaudages fixes sont eux-mêmes répartis en trois catégories :
L’ouvrier chargé de monter les échafaudages s’appelle « échafaudeur » ou « échafaudier ».
Les échafaudages ont connu de nombreuses évolutions techniques au cours des dernières années notamment du fait en Europe de l'évolution de la réglementation (Décret 2004-924 du 01/09/2004) et la publication de nouvelles normes européennes.
Permettant d'accéder et de travailler en hauteur, l'échafaudage doit, selon les normes techniques et la réglementation, être conçu et monté afin d'éviter les chutes des utilisateurs.
En l'absence de directive européenne, le marquage CE n'existe pas pour les échafaudages. En revanche, en France, un référentiel MARQUE NF existe pour compenser cette absence.
(Source Wikipedia)
Les échafaudages sont connus des Grecs sous le nom d’ikríon, généralement au pluriel : on le retrouve dans les ouvrages de Théophraste, qui recommande le figuier pour les échafaudages, comme pour tout support vertical au Livre V de son ouvrage Histoire des Plantes. Les romains désignaient par machinae scansoriae les échafaudages. Ils furent appelés « chafauds » (du latin « catafalcum ») ou « échafauds », terme de sinistre mémoire, « échafaud » désignant aussi l'estrade où étaient placées la potence ou la guillotine dans les exécutions capitales. L'usage du terme échafaudage s'est généralisé au XIXe siècle à cause de l'association pernicieuse que faisait naître le mot échafaud dans les esprits ou pour oublier le désagréable souvenir des échafauds révolutionnaires. Le terme « échafaud » est toujours usité au Québec. Échafaud désignait alors « une espèce de plancher qu'on fait pour s'élever à la hauteur des endroits où l'on a à travailler ». L'échafaud le plus ordinaire était celui qui est fait avec des boulins scellés dans les murs et écoperches debout, liés ensemble avec des cordages, sur lesquels on pose des planches. Une terminologie se met en place autour du travail des échafaudages dont voici quelques termes :
Du haut de l'échafaudage, le brayeur, fort manœuvre affecté à cet ouvrage monte au moyen de cordes (appelées brayer) et de singes (machines composées d'un treuil qui tourne sur deux chevalets), les moellons, dans des espèces de civières appelées « bourriquet », ainsi que les baquets à mortier.
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