Auteur Low-tech Lab | Dernière modification 9/12/2019 par Clementflipo
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Comme nous l'avons vu dans un précédent tutoriel, la cuisson est un procédé incroyablement inefficient. L'efficacité thermique varie entre 13% pour les plaques électriques et 23% pour les plaques à gaz, et de 5 à 25% pour les feux ouverts et les réchauds à biomasse. Ces réchauds entraînent par ailleurs des niveaux élevés de pollution de l'air intérieur, particulièrement dans les pays en voie de développement, mais aussi dans les cuisines modernes de foyers aisés.
Des solutions low-tech existent pour améliorer ces quelques points. Alors que nous pouvons voir de nettes améliorations avec l'utilisation d'une cocotte-minute, ces récipients perdent encore beaucoup de chaleur à travers leurs parois souvent peu ou pas isolées. Et il y a toujours le problème des pertes au transfert de chaleur, dans le cas où l'on n'utiliserait pas de jupe isolante low-tech. Mais si le plat est porté à ébullition puis le récipient placé dans une boîte bien isolée, les pertes de chaleur sont minimisées et la cuisson peut se poursuivre sans apport d'énergie supplémentaire.
C'est le principe de la marmite norvégienne. Pour l'analogie, on peut assimiler la marmite au concept de maison passive : une maison passive est un bâtiment bien isolé qui ne requiert que peu d'énergie pour le chauffage ou le refroidissement.
Bien entendu, l'économie d'énergie dépend largement de plusieurs facteurs : le matériau utilisé pour isoler, le design global de la marmite, le temps requis pour cuire le plat, la nourriture, et la rapidité avec laquelle le plat est transféré de la gazinière à la marmite norvégienne. Selon le Partnership for Clean Indoor Air et leur test comparatif de 18 types de réchauds à combustibles solides, l'énergie économisée en utilisant une marmite norvégienne serait en moyenne de 50%.
Ici, nous allons intégrer la marmite norvégienne à un tiroir de la cuisine.
Youtube
Autres options pour les boites
Vous avez compris l'idée.
Autres options pour l'isolant
Si vous avez déjà les contenants, nul besoin d'outils !
Si vous souhaitez fabriquer une boîte à partir de plaques de bois par exemple, munissez-vous des classiques :
Autres outils éventuels
1) Préparer l'installation
2) Construire la petite caisse
3) Construire la grande caisse
4) Tapisser la petite caisse de la couverture de survie
5) Tapisser la grande caisse de l'isolant
6) Imbriquer le tout
Le plat
1) Déterminer quel plat vous dédierez à vos cuissons à la marmite norvégienne.
2) Prendre les mesures du plat en hauteur, en longueur et en profondeur.
Le lieu d'installation
3) Déterminer l'emplacement de votre marmite norvégienne. S'il s'agit d'un tiroir de cuisine ou d'un placard, mesurer la hauteur, la longueur et la profondeur de l'emplacement.
Validation
4) Vérifier que l'écart entre vos deux boites soit de minimum 10 cm afin que celles ci puissent s'emboiter et que l'épaisseur de l'isolation soit suffisante.
Remarque : Votre petite boite doit être plus haute que le plat d'au minimum 1 cm et être plus large de 4 cm.
1) Découper à l'aide d'une scie à bois ou d'une scie sauteuse les planches en fonction des mesures précédemment calculées.
2) Assembler les planches ensembles à l'aide de clous et d'un marteau.
Planches obtenues pour la petite caisse :
- 2 planches (hauteur du plat+1cm)x (longueur du plat+4cm)
- 2 planches (hauteur du plat+1cm)x (largeur du plat+4cm)
- 1 ou plusieurs planches (largeur du plat + 4cm)x(longueur du plat+4cm)
Draft
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