Concepteur et créateur de meuble, le styliste, lorsqu’il ne travaille pas dans la mode, est aussi nommé designer de mobilier. Artiste dans l’âme, c’est lui qui insuffle des styles de mobilier, jouant sur l’esthétique et le fonctionnel.
Une fibre artistique, un esprit créatif et imaginatif… Mais en plus de tout cela il faut aujourd’hui au designer en mobilier une excellente maîtrise des outils informatiques et de certains logiciels spécialisés. La création est une chose, mais la technique est capitale…
Il est bien rare qu’un designer travaille seul. Le plus souvent, il exerce au sein d’une entreprise, d’un bureau d’études, d’une agence de design ou pour d’importantes enseignes de mobilier. Informaticiens, ergonomes et modélistes composent le plus souvent les équipes avec lesquelles il travaille.
S’il choisit d’être indépendant, il lui faudra concevoir et dessiner la ligne d’un modèle de fauteuil, de luminaire, de commodes, réaliser une maquette ou un prototype (beaucoup plus coûteux) et présenter son travail aux éditeurs de meubles étant susceptibles d’être intéressés par l’idée. L’autre solution est le travail en équipe au sein d’un bureau, en élaborant un projet en accord avec le client. Il se basera sur une analyse de l’environnement (technologique, économique, esthétique) tout en tenant compte du contexte de lancement (fabrication en série ou modèle unique, budget, production)
Du BTS au Bac+5 en passant par le DSAA (Diplôme supérieur d’arts appliqués), il n’y a que l’embarras du choix.
Les diplômes ne sont pas tous homologués par l’État, mais la plupart sont reconnus par le milieu professionnel.
Depuis 2012, il y a un bac STD2A, design et arts appliqués. Tous les lycées ne proposent cependant pas cette section.
- Niveau bac + 2 • BTS conception de produits industriels, design de produits. • DNAT (Diplôme national d'art et technique), option design de produits.
- Niveau bac + 3
•
Licence pro production industrielle, spécialité conception et fabrication de
produits.
•
Licence pro production industrielle, spécialité adaptation des emballages et
design industriel.
•
Licence pro production industrielle, spécialité éco-conception en produits industriels/énergie/environnement.
- Niveau bac + 4
•
DSAA, créateur/concepteur, option
création industrielle.
- Niveau bac + 5
•
DNSEP (Diplôme national supérieur d'expression plastique) option design.
•
ENSAD (Diplôme de l'École nationale des arts décoratifs)
•
Master pro sciences, technologies, santé mention sciences pour l'ingénieur
spécialité éco-conception.
•
ENSCI (Diplôme de création industrielle de l'Etablissement public à caractère
industriel et commercial)
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