Les amateurs de modèles réduits se comptent par millions dans le monde. De l’objet en bois le plus simple au drone radiocommandé le plus complexe, cette activité ancestrale exige de nombreuses qualités comme la patience, la précision, le sens des volumes, voire même le goût du design.
Passion répandue, le modélisme est la variante grand-public du maquettisme. Une maquette reproduit totalement ou partiellement un système ou un objet (existant ou en devenir), à une échelle réduite ou agrandie, définie ou non, en 2D ou en 3D. Dans le secteur professionnel, elle a pour vocation de vérifier la viabilité du système ou de l’objet avant sa concrétisation. En architecture comme dans l’industrie navale et ferroviaire, de la qualité et de la précision de cette ébauche dépendent l’efficacité et le bon fonctionnement du résultat final.
Les musées recèlent pléthore de maquettes trouvées par les archéologues. Toutes ont servi au choix à des fins d’amusement ou purement pratiques (préalablement à la fabrication d’un bateau en Égypte antique, par exemple). Grâce à l’apparition de nouveaux matériaux et outils, l’activité a grandement évolué au fil du temps. Les années 1920 ont marqué un tournant majeur dans l’histoire du maquettisme avec l’arrivée des moteurs et autres moyens de locomotion complexes. De cette époque datent les premiers modèles réduits motorisés à usage industriel, grâce auxquels les véhicules modernes ont vu le jour. Depuis, avions, voitures et navires radiocommandés (ou « RC » dans le jargon) se sont multipliés. Au rayon des modèles réduits plébiscités actuellement se trouvent les drones.
Pour satisfaire sa passion qui exige patience, rigueur et méticulosité, le modéliste emploie essentiellement des matériaux à base de métal, de bois légers, de papier et de soie qu’il encastre, colle, visse, soude, etc. Progrès obligent, il recourt également depuis plusieurs décennies à des matériaux composites comme le polyester, l’époxy (sorte de colle), le carbone ou encore la fibre de verre. Enfin, depuis l’invention des modèles radiocommandés dans les années 1950, l’usage d’émetteurs-récepteurs est devenu courant.
Ce loisir créatif se décline en grandes familles :
- l’aéromodélisme et l’astromodélisme, ou la reproduction (en statique ou non) de tous types d’engins volants (avions, hélicoptères, fusées, etc.) ;
- le modélisme automobile, ou la reproduction (en statique ou non) de tous types de véhicules routiers (voitures, camions, motos, etc.) ;
- le modélisme naval, ou la reproduction (en statique ou non) de navires ;
- le modélisme ferroviaire, ou la reproduction (en statique ou non) de trains ;
- le modélisme militaire, ou la reproduction (en statique ou non) de tous types d’éléments des forces armées (véhicules, armes, soldats, etc.).
Dans l’industrie, le métier de modéliste maquettiste est une profession à part entière. On y accède par une formation diplômante de type BEP ou bac pro où l’on apprend la maîtrise des logiciels 3D. C’est sur ordinateur désormais que sont conçus les prototypes des produits du quotidien (paire de lunettes ou brosse à dents), jusqu’aux ouvrages d’envergure du secteur public et privé, comme un TGV, un pont, une tour. La numérisation est moins coûteuse et plus rapide qu’une reproduction réelle. Toutefois, cette étape n’a pas complètement disparu des processus car son efficacité est avérée.
http://www.articlesgratuits.net/articles/1278/1/-Lhistoire-du-modelisme/Page1.html
http://blog.koifaire.com/les-origines-du-modelisme/1354557647/
http://www.orientation-pour-tous.fr/metier/modeliste-maquettiste,13136.html
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