Le métier de couvreur-zingueur est une spécialisation du métier de couvreur. Ce professionnel assure non seulement la mise en place de la couverture du toit du bâtiment mais aussi son étanchéité et l’évacuation des eaux de toiture. L’utilisation d’une grande diversité de matériaux fait de ce métier l’un des plus complets du secteur du bâtiment.
Surnommé « le chat » ou « le coucou », le couvreur ne doit pas être sujet au vertige. C’est d’ailleurs la première condition nécessaire à l’exercice de ce métier. Il intervient une fois la charpente posée pour assurer l’étanchéité du bâtiment. Selon la configuration, il prépare le support destiné à recevoir la toiture (tuiles, ardoises…), pose éventuellement un écran sous-toiture pour assurer une parfaite isolation, couvre le toit. Le nom de zingueur vient du fait qu’il assure le raccordement, parfois en zinc, entre les différents éléments de la toiture (cheminée, raccord avec les lucarnes…) et qu’il installe les gouttières et chéneaux (conduit de collecte des eaux de toit).
Les couleurs des toits ont donné leurs marques aux différentes régions de France : ardoise au nord de la Loire, tuiles romaines dans le sud, chaume dans le bocage normand, tuiles de bois ou lauze (pierre) dans les régions de montagne, zinc sur les immeubles parisiens… Dans certaines zones protégées (proximité de monuments historiques ou d’un parc régional classé), l’utilisation de ces matériaux traditionnels est d’ailleurs une contrainte légale. Ces différents types de couvertures induisent des techniques de pose et des outillages divers. Une maîtrise globale de tous les types de pose est donc rare. Les Compagnons du devoir, par l’obligation qui leur est faite d’effectuer leur Tour de France, sont formés à l’ensemble de ces techniques.
La tendance actuelle de la protection de l’environnement affecte le métier de couvreur-zingueur. Outre la pose de panneaux solaires, d’isolant sous la toiture, ou de fenêtres de toit, ce professionnel est amené à utiliser des matériaux éco-responsables pour les toitures. Parmi ceux-ci, le bardage en bois, écologique et bon marché, est de plus en plus fréquent. Le principe des toitures végétalisées, venu du nord, et celui des toits-terrasses, s’imposent de plus en plus comme une alternative à la toiture traditionnelle. L’autre tendance est l’utilisation de ressources naturelles locales et, par conséquent, la mise en chantier de couvertures en matériaux traditionnels, intégrées à l’environnement.
Bois, pierre, chaume, zinc, cuivre, plastiques… Le couvreur-zingueur est l’un des rares professionnels du bâtiment qui utilise une aussi large palette de matériaux. Il doit donc être polyvalent, habile de ses mains et capable de travailler dans des conditions difficiles (hauteur, aléas climatiques…). Des connaissances théoriques sont également exigées : géométrie, dessin, lecture de plan, normes de constructions…
Après la 3ème, le CAP couvreur et le CAP étancheur du bâtiment se préparent en deux ans. Le BP permet, ensuite, d’obtenir une spécialisation. Il existe également des BTS (charpente couverture…) accessibles après le bac. Ce dernier diplôme permet de devenir chef de chantier.
http://www.lecompagnonnage.com/?Couvreur-zingueur (présentation du métier)
http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/couvreur-euse (sur le métier et les études)
http://www.cotemaison.fr/toitures-facades/toiture-ce-qu-il-faut-savoir-avant-de-faire-des-travaux-pour-son-toit_12466.html (sur les différents modèles de toitures)
http://www.afpa.fr/formations/les-offres-de-formation-et-vae/formation-diplomante/fiche/5173/objectif/couvreur_zingueur.html (sur la formation professionnelle)
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