Plus qu’un ouvrier du bâtiment, le stucateur - souvent appelé « staffeur-stucateur » - est un véritable artiste. Le sens esthétique de ce plâtrier d’élite lui permet de concevoir des revêtements imitant le marbre ou la brique, et de rénover les moulures et rosaces de bâtiments anciens.
Par définition, le stuc est un « enduit ayant l’aspect du marbre, constitué généralement de plâtre fin, de colle et de poussière de marbre ou de craie » ; par extension, le stucateur est un spécialiste des revêtements muraux décoratifs réalisés avec cet enduit. Dans le milieu du bâtiment, on parle le plus souvent de staffeur-stucateur (le staff étant un plâtre à mouler à base de fibres végétales utilisé dans l’industrie et la décoration), voire de staffeur-ornemaniste. Un expert très convoité qui s’exporte dans le monde entier pour ses compétences où se mêlent art et artisanat.test
Dans le détail, le staffeur-stucateur est un professionnel du second œuvre. Il est sollicité pour habiller un intérieur (d’une maison, de bureaux) ou restaurer un monument historique (cathédrales, châteaux). Pour y parvenir, ce plâtrier d’élite fait usage de poudres de marbre, opère des mélanges pour obtenir des couleurs et des textures… Pour créer des intérieurs de caractère et des finitions sophistiquées, comme pour modeler colonnes, moulures et chapiteaux, il combine du plâtre (coloré ou non) à une armature d’origine végétale (la filasse, matière formée par les filaments tirés de la tige des végétaux), minérale (fibre, toile de verre), voire métallique (le treillis).
Qu’il œuvre dans un atelier ou sur un chantier, le staffeur-stucateur est capable de concevoir toutes sortes de moules originaux conformes aux exigences d’un décorateur. Celui qui se considère parfois comme un « concepteur d’ambiance » dispose aussi des compétences pour créer et poser un revêtement imitant la pierre, le marbre ou la brique, un faux plafond ou encore une cheminée.
À noter : dans le secteur de la rénovation, cet artiste-artisan peut dupliquer à l’identique, et à la perfection, rosaces, balustres, coquilles et autres chutes de feuilles préalablement dessinées à la main.
Pour débuter, un CAP de staffeur-ornemaniste ou un BEP aménagement finition sont nécessaires. Un bac pro ou un BMA (brevet des métiers d’art) ouvre davantage de débouchés, et permet à terme d’encadrer une équipe.
À noter : un bon staffeur-stucateur est autant un technicien qu’un esthète ; son appétence pour l’histoire de l’art et sons sens esthétique l’amènent à proposer et imaginer des éléments de décoration en harmonie avec les lieux, qu’ils soient modernes ou anciens.
http://www.artisanat.info/metier/staffeur-stucateur
http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/metiers/fiche-metier/staffeur-ornemaniste.html
http://www.studyrama.com/formations/fiches-metiers/art/staffeur-stucateur-93069
http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/staffeur-euse-ornemaniste
http://www.cidj.com/article-metier/staffeur-ornemaniste
http://www.pole-emploi.fr (rubrique « Les fiches métiers »)
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