De la Préhistoire à aujourd'hui, la poterie n'a presque pas changé. Les objets que retrouvent les archéologues témoignent de ces techniques et des gestes qui sont restés les mêmes. Le potier d'aujourd'hui continue de mélanger ses terres avant de façonner pots, vases ou assiettes. Contemporaine ou classique, la poterie permet à tous de créer des objets.
La poterie est apparue dans plusieurs régions du monde, avec des foyers d'invention différents et indépendants les uns des autres. Mais pour tous le but était de conserver ou de cuire les aliments. Entre 3500 et 3450 av. J.-C., le tour de potier est découvert au Proche-Orient est il modifie la nature et la fonction des objets. La poterie va continuer à évoluer et à être présente à la cuisine, à la table à manger, chez l'apothicaire. Et des fours fournissent en très grande série ce qui devient une véritable industrie.
Pour préparer artisanalement l'argile, il faut la mélanger à de l'eau pour obtenir ce que le potier appelle la « barbotine ». C'est une boue liquide qu'il faut filtrer avec un tamis. Ensuite l'eau va s'évaporer, on peut alors y ajouter un peu de sable ou de la poterie cuite pilée, cela limite les risques de fissures à la cuisson. L'argile est alors prête, mais elle peut être mise de côté pour « pourrir », ce qui améliore sa plasticité.
Une fois séchées, il faut faire cuire les pièces. Cette cuisson s'effectue dans un four chauffé de 850 à 1 000°C pendant à peu près huit heures, sans préchauffage du four pour éviter le choc thermique. La pièce s'appelle alors un « biscuit », est elle peut recevoir une décoration avec des pinceaux. L'opération suivante consiste à tremper le « biscuit » dans des bains d'émail. Ensuite la poterie, qui est encore poreuse, est cuite une nouvelle fois pendant 5 heures, cette fois-ci à une température de 960°C à 1 400 °C selon la nature de la terre.
Le modelage : C'est la mise en forme d'une boule de terre par la pression des doigts, il s'agit de la technique la plus simple et la plus ancienne.
L'estampage et le calibrage : Avec cette technique la terre est déposée sur ou dans un objet qui va donner sa forme à la nouvelle pièce.
Le montage au colombin : Il s'agit de réaliser des cylindres de terre longs et étroits à l'aide des paumes de la main. Ces colombins peuvent ensuite être assemblés pour élaborer une pièce. La barbotine va permettre de les faire adhérer les uns aux autres.
Le montage à la plaque : Le potier forme des plaques de terre à l'aide d'un rouleau, plaques qui sont ensuite collées entre elles avec de la barbotine (de la pâte fluide).
Le tournage : C'est la technique la plus perfectionnée. Contrairement aux autres, elle demande plus d'apprentissage pour utiliser le tour de potier.
Le moulage ou coulage : Pour cette technique, la terre est diluée pour devenir de la barbotine. La barbotine est introduite dans un moule en plâtre ou en terre cuite. Après séchage la pièce est démoulée.
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