Professionnel de la coupe et de l’abattage des arbres, le bûcheron exerce un métier plus technique qu’il n’y paraît, mais aussi assez risqué. Il ne se contente pas de tronçonner, scier et empiler, mais il est également un véritable spécialiste de la nature au sein de laquelle il passe le plus clair de son temps.
Le bûcheron ne passe pas tout son temps à abattre des arbres, il est souvent amené à les soigner, en coupant les branches gênantes ou les espèces envahissantes qui perturbent la croissance des plus beaux spécimens.
Ses missions sont en fait nombreuses : il coupe, ébranche, énœute (enlève les nœuds des troncs), débite le bois, empile, débarde (voir le lexique). Il peut travailler pour l’industrie ou pour la vente de stères de bois de chauffage à des particuliers, par exemple.
Finies, ou presque, la hache et la scie. Aujourd'hui, la tronçonneuse et l'abatteuse (voir lexique) ont remplacé les outils de base. Dans certains cas, de petites scies ou même de simples sécateurs sont encore utilisés pour de petites opérations d’élagage. En revanche, on ne croise plus guère de chevaux dans les forêts pour débarder le bois, mais plutôt des tracteurs et camions à chenilles, adaptés aux terrains difficiles.
Le reste de l’équipement classique du bûcheron du XXIème siècle est composé généralement d’un casque anti-bruit, de lunettes de protection, de chaussures de sécurité, de vêtements anti-coupures, de cordes et harnais, et de griffes d’élagueur adaptables aux pieds pour grimper le long des troncs.
Abattre un arbre ne s’improvise pas, et qu’on soit bûcheron ou particulier, la procédure à respecter est toujours la même. On procède à une entaille d'abattage, qui va permettre à l'arbre de basculer dans la bonne la direction (de préférence pas celle de votre maison). La charnière, sciage sur la partie opposée du tronc, achève l’opération et « libère » l’arbre, qui tombe.
C’est aujourd’hui l’une des professions les plus risquées. Les accidents du travail sont extrêmement nombreux. Il est facile de se blesser. Des incidents moins liés à la chute des arbres qu’à l’utilisation d’outils tranchants. Les conditions climatiques sont souvent difficiles, et la nature elle-même réserve parfois de mauvaises surprises, comme des attaques d’insectes : frelons, guêpes, abeilles…
Le bûcheron peut être soit un entrepreneur indépendant, soit salarié. Dans ce dernier cas, les salaires pratiqués dans la profession ne sont pas très élevés. Les bûcherons salariés travaillent pour des propriétaires privés, des exploitations forestières, pour des collectivités territoriales ou pour l’Office national des forêts (ONF). Mais si être à son compte peut être plus motivant financièrement, les revenus restent aléatoires, liés à la demande de bois de chauffage, notamment. Un hiver doux fait baisser la demande, et donc les prix. Indépendant, le bûcheron doit aussi être parfaitement formé au droit forestier et à la gestion.
Quelle que soit la filière choisie pour accéder à ce métier, le futur bûcheron doit posséder une excellente condition physique.
Les diplômes et formation permettant d’accéder à la profession:
Centre de formation professionnelle forestière : http://www.cfpf.org/modules/xskkcatalogue/index_metier.php?id=6
CIDJ : http://www.cidj.com/article-metier/bucheron
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%BBcheron
Abatteuse : Une abatteuse est un type de véhicule lourd employé par les bûcherons pour l'exploitation forestière dans les opérations de coupe, d'ébranchage et de tronçonnage des arbres et plus particulièrement des résineux (Source Wikipedia)
Débarder : action de tirer les troncs hors des sous-bois où ils ont été coupés pour permettre leur exploitation. à l’origine menée avec des chevaux, cette opération est aujourd’hui largement mécanisée à l’aide de câbles métalliques et de tracteurs.
Grume : tronc d’arbre ébranché, mais qui n’est pas encore débarrassé de son écorce.
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